Mis à jour le 9 juillet 2019.
Electronic Arts est loin de faire bonne presse dans l’univers des jeux vidéos. Pour rappel, il a été désigné « pire société au monde » en 2013… pour la deuxième année consécutive. Ses rapports compliqués avec les gamers viennent enfoncer le clou. L’éditeur américain mise alors sur le label EA Originals, pour essayer de redorer son blason.
Sommaire
La série noire
Un certain nombre de faits ont eu raison de l’image d’Electronic Arts. Parmi eux figurent les microtransactions de Star Wars Battlefront 2. Pour ne rien arranger, le lancement de Mass Effect Andromeda n’a été ni plus ni moins qu’un flop. Des déclarations hasardeuses sur les loot boxes et la gestion sommaire du développement de Anthem sont également passées par là.
Matt Bilbey sur la défensive
La communauté des gamers regrette que l’éditeur américain ne soit pas prompt à se remettre en question. Une reproche illustrée par la dernière sortie de Matt Bilbey, numéro 2 dans la division développement stratégique chez l’éditeur américain.
Ne comprenant pas qu’Electronic Arts soit taxé de « bande de méchants », il a notamment essayé minimiser les erreurs de ces dernières années, en attirant l’attention vers la passion de la maison pour les jeux-vidéos.
Le label EA Originals dans le rôle des pompiers
Dans son coming out, Matt Bilbey n’a pas manqué d’évoquer le label EA Originals. Il estime surtout qu’on en parle pas assez, alors qu’il s’agit d’un moyen pour l’éditeur de « nouer des liens » avec les « petits développeurs ». Ces derniers étant les auteurs de titres n’excédant pas les 10 heures, comme A Way Out, Unravel, ou encore Fe.