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Review du HyperX Cloud Flight

Résumé
Avec le Cloud Flight, HyperX dévoile un premier casque sans-fil disposant de bonnes qualités globales tant au niveau du confort, de l’ergonomie que du rendu sonore. Offrant en plus une autonomie exceptionnelle, il est dommage que son positionnement tarifaire ne soit pas justifié vu l’absence quasi totale de fonctionnalités malgré la présence d’un logiciel.
Les +
  • Très bon rendu sonore
  • Micro détachable
  • Micro offrant une bonne captation
  • Confort
  • Excellente autonomie
Les -
  • Quasi absence de fonctionnalités
  • Micro inutilisable en filaire
  • Pas de surround virtuel
  • Tarif trop élevé au regard du manque de fonctionnalités.
8
Tier 1
Design  - 8
Matériaux  - 9
Audio  - 9
Micro  - 9
Confort  - 8
Ergonomie  - 8
Fonctionnalités  - 5

Mis à jour le 24 février 2021.

Le Cloud Flight est le premier casque sans fil du constructeur HyperX. Et au lieu de prendre un modèle filaire existant et de lui coller une connexion sans fil, HyeprX a décidé de partir de zéro pour créer ce casque et donc de quitter la zone de confort qui lui a réussi jusque-là. Le pari semble réussi puisqu’après ce modèle, le constructeur a sorti, quelques mois plus tard, le Stinger Wireless.

Présentation

Clairement, ce Cloud Flight se démarque de son grand frère, le Cloud Alpha, HyperX voulant ainsi montrer que ce casque n’est pas un simple dérivé de ce qui existe déjà. Cela se voit sur le design et les matériaux employés qui semblent avoir été choisis pour optimiser les coûts de production.

L’identité des casques haut de gamme, bien connue chez HyperX, disparaît donc et laisse place à un design plus proche des casques d’entrée de gamme. Il ressemble d’ailleurs fortement au Cloud Stinger, avec en plus le rétroéclairage du logo sur les oreillettes.

Pour autant, il respire la solidité et dispose d’une connexion sans fil de 2,4 Ghz réputée pour sa grande stabilité, sa bonne portée et le fait qu’elle n’est pas sensible aux interférences.

réputée pour sa grande stabilité, sa bonne portée et le fait qu’elle n’est pas sensible aux interférences.
  • Transducteur : 50 mm
  • Réponse en fréquence : 20 Hz à 20.000 Hz
  • Impédance : 32 Ohms
  • Type de connexion : 2,4 GHz avec dongle USB
  • Micro détachable : oui
  • Poids : 315 g

En gros, ce casque semble aller à l’essentiel. Mais voyons s’il ne délaisse pas les performances et le confort qu’on est en droit d’attendre d’un casque haut de gamme qui veut titiller les poids lourds du secteur que sont Logitech, Razer ou Steelseries.

Design et ergonomie

Comme je l’ai dit, question design, il rompt clairement le cordon avec la gamme du Cloud Alpha, puisqu’ici les fourches et finitions en aluminium disparaissent au profit du plastique, lui donnant un aspect épuré loin d’être désagréable. Seul l’arceau est toujours en acier.

Mais ce design tout plastique ne fait pas cheap pour autant car il profite de très belles finitions et de matériaux de qualité. Plastique recouvert de peinture noir mat pour les oreillettes qui sont légèrement mobiles sur l’axe vertical, leur permettant ainsi de se positionner parfaitement sur la tête. Elles disposent également d’une rotation à 90° sur l’axe horizontal, ce qui leur permet de reposer à plat lorsqu’on a le casque autour du cou.

ce qui leur permet de reposer à plat lorsqu’on a le casque autour du cou.

Et sur les oreillettes, le logo, rétroéclairé, dispose de plusieurs effets d’animations ; ce rétroéclairage peut être désactivé via une simple pression sur le bouton d’allumage afin de l’utiliser en nomade sans se faire remarquer.

Sur les coussinets, on retrouve la classique mousse à mémoire de forme assez épaisse et bien dense, recouverte de similicuir. On notera que ces coussinets se retirent et se remettent très facilement en place.

On notera que ces coussinets se retirent et se remettent très facilement en place.

On retrouve la même mousse et le même revêtement sur l’arceau réglable via un système cranté sur douze paliers.

Le casque est bien équilibré et son poids, qui le classe dans la catégorie des poids moyens, se trouve ainsi bien réparti sur l’ensemble de la tête, avec des oreillettes parfaitement enveloppantes. Si bien que le confort est au rendez-vous, même après de longues sessions de jeu. Et s’il offre une très bonne isolation passive, on peut en revanche avoir rapidement chaud aux oreilles, notamment à cause du similicuir.

Pour le reste, le casque est solide et les finitions sont quasi irréprochables.

A lire : HyperX Cloud stéréo – Test et avis 

Fonctionnalités et qualité sonore

Comme dit plus haut, ce Cloud Flight sans fil dispose d’une connexion via un dongle. La connexion est stable, sans latence, et la portée d’environ 20 m est plutôt généreuse. Tout comme son autonomie, impressionnante avec plus de 30 heures, à condition de désactiver le rétroéclairage. Si on le laisse en marche, en fonction des effets choisis, l’autonomie varie de 13 à 18 heures ce qui reste tout à fait correct. De plus, il est utilisable en cours de recharge grâce à un câble en micro-USB et il dispose même d’une entrée mini-jack 3,5 mm qui vous permettra de l’utiliser en filaire au besoin. Mais attention, car avec ce mode d’utilisation, le micro n’est plus utilisable, ce qui est tout de même dommage si l’on n’a pas la possibilité de le recharger ! Sans compter que, pour l’utiliser sur une console (hors PS4 ), vous n’aurez d’autre choix que d’employer ce câble et serez donc dans l’impossibilité de communiquer avec vos partenaires !!

vous n’aurez d’autre choix que d’employer ce câble et serez donc dans l’impossibilité de communiquer avec vos partenaires !!

Et pour continuer dans les désagréments, je vais faire un parallèle avec mon Arctis 5, qui est filaire certes, mais dans la même gamme de prix. Ici, vous n’aurez pas droit à du surround virtuel, ni à un égaliseur intégré, tout comme il n’y a pas de réglage précis du rétroéclairage, pas de système type chatmix et pas de retour du micro disponible. Certes, ça en fait un casque très simple à l’usage, mais pour un tel prix, on aurait espéré quelques fonctionnalités supplémentaires !

Pourtant le Cloud Flight est fourni avec le logiciel NGenuity, mais qui s’avère très simpliste puisqu’il ne propose aucune fonctionnalité avancée. En fait, seul le niveau de volume d’écoute et le niveau de volume du micro, comme son activation ou non, sont disponibles. On retrouve également le niveau de batterie mais ce sera tout ! Un peu (beaucoup …) décevant pour un casque se positionnant en haut de gamme.

Un peu (beaucoup …) décevant pour un casque se positionnant en haut de gamme.

De même les commandes sur le casque vont droit au but puisqu’il n’y a que le strict nécessaire : une molette crantée pour le contrôle du volume sur l’oreillette gauche, un bouton marche/arrêt qui sert aussi à modifier le rétroéclairage et un bouton pour activer/désactiver le micro sur l’oreillette droite. Là où se trouvent aussi les prises mini-jack et micro USB.

Là où se trouvent aussi les prises mini-jack et micro USB.

Pour ce qui est du rendu sonore, là aussi HyperX a décidé de s’éloigner de la gamme du Cloud Alpha, en offrant un rendu qui est plus neutre que ce qu’on peut trouver sur ses autres casques. Le rendu sonore global est bon avec des basses qui ont été privilégiées car bien présentes. Mais HyperX a su éviter de tomber dans les basses au rendu caverneux en proposant des basses rondes et profondes qui permettent ainsi d’avoir une bonne notion de la distance et de la provenance des différents bruits environnants. Même si les médiums sont peut-être un cran au-dessous des aigus, les voix restent parfaitement intelligibles et les aigus contribuent nettement à bien déterminer d’où viennent les divers sons, comme l’approche d’un ennemi par exemple.

Globalement, le rendu sonore est une belle réussite. Heureusement, vu qu’il est impossible de faire des réglages via le logiciel.

A voir également : HyperX Cloud II, 7.1 surround – Test et avis 

Micro

Sur le Cloud Flight on dispose d’un micro détachable de type col de cygne et donc facilement ajustable. On regrettera juste l’absence d’une LED pour de nous informer de son activation ou non.

On regrettera juste l’absence d’une LED pour de nous informer de son activation ou non.

Mais la qualité de captation est là, avec un signal propre, suffisamment puissant pour se faire entendre de ses coéquipiers. Coupant bien des bruits environnants, l’absence de bonnette ne l’empêche pas d’être peu sensible aux plosives comme aux sifflantes : un bon point de ce côté-là.

Et, si le micro dispose du noise gate (pour filtrer les bruits environnants), là aussi il est dommage que celui-ci ne puisse pas être paramétré dans le logiciel et restera donc toujours actif.

Conclusion

Ce Cloud Flight offre un design sobre limite insipide et un logiciel n’offrant quasiment pas de fonctionnalités ; le moins que l’on puisse dire est qu’il va à l’essentiel ! Pour autant, il offre un très bon confort, une connexion sans fil fiable, des performances sonores de qualité et une autonomie surprenante ! Globalement, c’est un très bon casque pour les joueurs sur PC à la recherche d’un casque sans-fil, mais son positionnement tarifaire en dessous des 140 euros sur Amazon n’est pas justifié au regard du manque de fonctionnalités accessibles chez la concurrence et pour des tarifs légèrement inférieurs !

Donc, si ce modèle ne correspond pas à vos attentes, je vous invite à consulter notre guide d’achat de casques pour gamers afin de trouver celui qui vous conviendra.

Écrit par
Emmanuel est le testeur en chef du site : chaises, casques, souris tout y passe !

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