/var/www/vhosts/mon-set-up-gaming.fr/httpdocs/wp-content/plugins/query-monitor/wp-content/db.php Kilm sort une version 2019 de son casque Puma, nous l'avons testé !
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Mon test du Klim Puma (version 2019)

Résumé
Parce qu'en ce moment il est en promo à un prix attractif sur Amazon, ce casque offre un rapport qualité/prix assez correct. Par contre, amoureux des basses passez votre chemin car celles-ci sont décevantes ! Mais vous ne serez pas déçu par la captation de son micro et son confort qui sont quasi parfaits.
Les +
  • Très bon confort
  • La bonne captation du micro
  • Design
Les -
  • Basses vraiment décevantes
  • Pas de stéréo
  • Conception du micro
7.7
Tier 2
Design - 9
Matériaux - 8
Audio - 6
Micro - 8
Confort - 9
Ergonomie - 7
Fonctionnalités - 7

Mis à jour le 24 février 2021.

Klim ne cesse de sortir des produits tout en conservant des tarifs attractifs. Et le Klim Puma, dont je présente ici la version 2019, ne déroge pas à la règle. Bien que proposant une virtualisation surround 7.1 et un retour haptique (en clair et pour ceux qui seraient encore étrangers à ce mot barbare : le casque vibre), il affiche un prix contenu pour un milieu de gamme. Mais alors, ce casque gamer vaut-il vraiment le coup ? Après plusieurs semaines de test, découvrez mon verdict !

Vue de la face avant de la boîte du casque Klim Puma

  • Haut-parleurs néodyme de 40 mm
  • Sensibilité du casque : 105 dB
  • Micro fixe omnidirectionnel
  • Bouton ChatMix pour basculer entre son du jeu ou son du tchat
  • Câble tressé de 2 m avec télécommande
  • Connecteur : USB
  • Poids : 328 g
  • Éclairage fixe sur oreillettes

Unboxing et design

La boite du Klim Puma est plutôt flatteuse : sur l’avant, une photo du casque en version brillante sur fond mat, le logo de la marque en gris argenté et la mention « Gaming Headset », également en gris argenté, ainsi que diverses caractéristiques du casque. Sur la face arrière, on trouve des informations plus précises sur le casque (et en 5 langues), comme la fréquence, la sensibilité, l’impédance, etc.

Vue de la face arrière de la boite du casque Klim Puma

Sur l’une des tranches est présenté un autre visuel du casque ainsi que la télécommande sous 3 angles de vue différents avec une légende pour les différents boutons présents. Est également précisée la couleur du casque (noir ou blanc), celui que j’ai reçu étant la version noire.

Vue de la tranche de la boite du casque Klim Impact

Voilà pour l’extérieur, maintenant passons au bundle. Première surprise, le casque n’est pas livré dans un plastique thermoformé mais dans du simple papier bulle ! Autant dire qu’il ne faudra pas de heurts pendant le transport ! Et bien qu’on ne soit pas sur de l’entrée de gamme, n’attendez pas grand-chose du bundle, car à part le casque, les incontournables petits autocollants Klim et un sachet contre l’humidité, vous n’aurez rien de plus. Pas de notice d’utilisation, ni de housse de transport ou autre.

Vue du bundle du casque Klim Puma

Bref, passons au design.

Voir le test du casque Steelseries Arctis 3

Première impression : il me rappelle un casque, le Siberia V2, par la forme de ses oreillettes notamment. Et première chose qui me saute aux yeux, c’est que d’après les photos que j’avais vu ainsi que d’après la photo sur la boîte les oreillettes étaient supposées avoir des inscription dessus, or sur ma version il n’en est rien ! Et j’ai eu beau chercher partout sur le net, je ne trouve aucune version sans ces inscriptions !! Plutôt déroutant mais pas dramatique ! De toute façon, quand il est sur ma tête je ne les vois pas et ça lui donne un côté plus sobre pour le coup !

Vue du côté gauche du casque Klim Impact

S’il est tout en plastique, le casque semble robuste et, niveau poids, il reste correct à la prise en main.  Au niveau de la finition, rien à dire : aucune pièce ou jonction ne grince, comme cela arrive parfois sur des casques tout plastique, c’est donc un bon point. Tous les plastiques sont recouverts d’un revêtement soft-touch, aussi agréable au toucher qu’à l’œil et qui confère au casque une certaine classe et ne retient pas les traces de doigts. La conception est un double arceau avec un bandeau, recouvert de similicuir, avec l’inscription Klim. Ce bandeau se règle automatiquement en le posant sur le crâne.

Vue du double arceau du casque Klim Puma

On a donc deux grosses oreillettes grillagées sur l’extérieur et dans lesquelles le logo Klim s’éclairera quand vous le brancherez. Côté intérieur, les mousses utilisées sont très souples et recouvertes de similicuir. Le micro a une conception plutôt … atypique ! En effet, non détachable, il coulisse autour de l’oreillette via un système de crans assez marqués.

Vue du micro du casque Klim Puma presque entièrement relevé Vue du micro du casque Klim Puma presque baissé

Le Klim Puma est équipé d’un câble tressé de 2 m de long qui semble costaud et au milieu duquel prend place une télécommande plutôt imposante qui permet de régler le volume, d’activer/désactiver le micro et d’activer/désactiver les vibrations. Un fait étrange : sur cette télécommande, il n’y a pas de coupure possible du surround 7.1 pour passer en stéréo. Un autre fait étrange : les oreillettes ne pivotent pas pour se mettre à plat lorsque vous mettez le casque autour du cou, ce qui est bien dommage vu leur taille assez imposante.

Confort et ergonomie

Avec 328 g sur la balance, le Klim Puma est relativement léger et il l’est tout autant sur la tête, notamment grâce à son bandeau qui le fait reposer en douceur sur le crâne. Mais la première fois qu’on le « chausse », on est un peu surpris, car le bandeau se réglant automatiquement, il semble trop souple et on a l’impression que tout le casque repose sur les oreillettes.
Mais une fois passée cette première sensation, le confort est là et, grâce à ce bandeau, il conviendra parfaitement à toute taille de tête et, à condition de ne pas se lancer dans un concours de headbanging, ce casque tient plutôt bien en place !

Vue du casque Klim Puma éclairé

Les oreillettes englobent parfaitement les oreilles et la réduction de bruit passive fonctionne plutôt correctement. De plus, grâce à leurs mousses (qui sont très souples), aucun point de pression ne se fait sentir, même après plusieurs heures de jeu. Le seul reproche sera peut-être ce similicuir qui aura tendance à apporter une sensation de chauffe, notamment lors de longues sessions de jeu et en atmosphère un peu chaude. Pour ce qui est du rétroéclairage du logo sur les oreillettes, vous n’aurez accès à rien puisqu’il n’y a pas de logiciel, il vous faudra donc vous contenter de l’orange fixe.
Donc question confort, l’expérience est plutôt réussie.

Le vrai défaut vient de la conception du micro ; mais dites-moi Monsieur Klim, qu’est-ce qui vous est passé par la tête ??? Je m’explique : le micro ne se relève pas réellement ; en fait il tourne, via un système cranté, autour de l’oreillette. Alors si, pour le baisser, on arrive à le faire d’une main, le faire tourner pour le relever aura quasiment pour effet de décoller l’oreillette, d’où le réflexe de se servir des deux mains, pas très pratique ! Sans compter que, contrairement à tout ce qui se fait habituellement sur les casques gamer, la LED au bout du micro ne s’allume pas quand on le désactive mais quand on l’active ! Et pour en finir avec ce micro, il est tellement rigide qu’il est quasiment impossible de le placer devant la bouche. Vous serez condamné à l’avoir sur le côté.

Consultez aussi notre test du casque Impact de chez klim également 

Et ce n’est pas avec la télécommande qu’on va se rattraper puisque, là aussi, à mon avis, il y a eu un petit couac. Le câble entre le casque et la télécommande étant trop court, vous ne pourrez pas poser la télécommande sur le bureau et serez condamné à l’avoir sur les genoux puisque rien n’est prévu non plus pour pouvoir l’accrocher ! Heureusement elle n’est pas lourde, mais il lui arrive parfois de glisser, ce qui provoque un bon choc côté oreille gauche, jamais très agréable en pleine partie.
On y trouve le bouton pour activer/désactiver le micro (donc ici lumière égale activation, ne vous faites pas avoir !), le bouton pour activer les vibrations et le contrôle du volume, rien de plus. Il aurait donc été plus simple, à mon humble avis, de mettre tout ça directement sur l’oreillette gauche !

 

Vue des boutons du boitier de contrôle du volume du casque Klim Puma

Audio et micro

Question installation, vous le branchez sur un port USB et il s’installe tout seul. Si vous avez un souci, des pilotes sont disponibles sur le site Klim. Site sur lequel j’ai désespérément cherché un logiciel pour les réglages du casque et que je n’ai jamais trouvé, alors que je sais qu’il en existait pour l’ancienne version du Klim Puma ! Je n’ai pu trouver que les pilotes et les manuels d’utilisation en téléchargement. Tous les réglages devront donc se faire via Windows. Et j’en ai déduit que ce casque était en permanence en Surround 7.1 et qu’on ne pouvait basculer en stéréo, ce qui est bien dommage puisque la spatialisation virtuelle n’est pas des plus folles !

Vue du casque Klim Puma et de son boitier de commande

Honnêtement, le rendu sonore n’est pas vraiment décevant mais pas hyper top non plus. Les basses ne sont pas très présentes, voire quasiment aux abonnés absents par moments ! En fait, on a parfois l’impression que le son est comme restitué dans un petit espace, ce qui a pour effet de donner des sons étouffés.
Alors, même si on arrive à bien analyser de quel côté va venir un bruit, on n’a aucune notion de la distance par exemple. Il est difficile de faire la différence entre un son tout proche et un son plus éloigné.
J’ai donc voulu activer le retour haptique, pensant que ça aller m’aider et en fait ça a été juste pire ! Non seulement les vibrations sont elles aussi timides (tellement timides que, même avec des explosions, je n’y prêtais pas toujours attention), mais en plus elles viennent accentuer le fait qu’on n’arrive pas à évaluer la proximité ou non du son. Dans Battelfield V, cela m’a valu quelques surprises dans les deux sens : une fois en croyant courir après un adversaire alors qu’il était loin et une autre fois en tombant nez à nez avec un ennemi alors qu’au son, je le pensais bien plus loin !
Donc, encore une fois, il est vraiment dommage qu’on ne puisse pas désactiver le 7.1 et juste profiter d’un son stéréo.

Vue du casque Klim Puma sur la tête
Et en écoute musicale ou visionnage de film, c’est pareil : le manque de basses se fait cruellement sentir même si pour ce genre d’utilisation le rendu sonore reste correct.
Pour ce qui est du micro, il est omnidirectionnel et aura donc tendance à capter plus que votre voix s’il y a du bruit autour de vous. Mais il fait tout de même son job très correctement et donne un rendu de la voix de qualité. Mes partenaires de jeu n’ont eu à souffrir d’aucun souffle ou autre distorsion parasitaire et m’entendaient très correctement. C’est donc un bon point de ce côté-là.
Dernière petite précision, s’il est multiplateforme, il n’est pas compatible avec la Xbox One.

Conclusion

Ce Klim Puma offre donc un très bon confort, mais il est dommage que son rendu sonore soit vraiment en demi-teinte, d’autant que son micro est très bon malgré une conception plutôt étrange. Et malheureusement, à un prix légèrement inférieur à 90 € hors promo (comme en ce moment à moins de 70€) sur Amazon, on pourra lui préférer un Kraken Pro V2 par exemple, à peine plus cher et qui offre un bien meilleur rendu sonore.
Si vous souhaitez vous renseigner sur d’autres casques n’hésitez pas à consulter notre guide d’achat de casques pour gamers.

Écrit par
Emmanuel est le testeur en chef du site : chaises, casques, souris tout y passe !

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