Mis à jour le 8 octobre 2019.
Klim souhaitant se positionner comme LE fabricant de périphériques pour gamer, leur dernière souris, la Veni, a été développée avec le concours de joueurs eSport professionnels, rien que ça ! La Veni, ambidextre et personnalisable à volonté (d’après Klim), a été conçue avec la performance comme seul but et sans aucun superflu. Si elle n’affiche pas un prix excessif au départ, elle bénéficie actuellement d’une belle remise de 20 € sur Amazon. Alors cette souris à moins de 50 € est-elle vraiment performante ? C’est ce que je vais vous détailler après 2 semaines de tests.
En bref:
- Capteur : optique (PMW3310)
- Max DPI: 5000
- Boutons: 9
- Poids: 100 à 120 g
Sommaire
Présentation et design
Au premier abord, la boite est plutôt sobre. Sur la face avant : une photo de la souris en version glacée, comme le nom de la marque, sur un fond noir et le nom de la souris en rouge. Rien de plus, et c’est plutôt classe. À l’arrière : les caractéristiques techniques principales de la souris et, sur les tranches, rien d’autre que le nom de la marque et de la souris ainsi que l’appellation « gaming mouse ». On peut donc dire qu’on va droit au but…
Du moins, c’est ce que je croyais jusqu’à ce que, surprise, j’aperçoive, sur la face avant, un petit panneau tenu par des velcros. Il permet d’ouvrir la boite et de découvrir la souris dans son plastique thermoformé ainsi que quelques infos supplémentaires, comme le nombre de DPI en fonction de la couleur, et deux autres photos de la souris sous d’autres angles de vue. Une présentation qui permet de prendre la souris sans avoir besoin de la sortir de la boite et donc de savoir rapidement si elle conviendra à votre main ou non. Du coup, cela donne tout de suite à la boite une autre gueule tendance haut de gamme !
Niveau bundle, pas grand-chose si ce n’est un livret retraçant, en 5 langues, l’histoire de la création de la souris Klim Veni, ce que j’ai trouvé plutôt sympa. Et comme d’habitude chez Klim, vous aurez droit à la petite pochette noire comprenant les 4 autocollants et la garantie.
Que ce soit dans les caractéristiques techniques de la face arrière, sur le panneau quand on ouvre la boite ou bien encore via le livret dans la boite, vous ne pouvez pas passer à côté du fait que cette souris a été conçue par et pour des joueurs professionnels. Raison pour laquelle, au niveau design, on a droit à une souris ambidextre qui s’adapte à tous les joueurs. C’est d’ailleurs pour ça qu’on retrouve les deux mêmes boutons sur les tranches droite et gauche de la souris Veni. Ce qui nous donne un total de 9 boutons dont 5 configurables en jeu.
En revanche, son design est des plus sobres pour une souris gamer : pas de lignes anguleuses ou agressives, ici on fait dans la courbe discrète tout comme son coloris noir avec pour seules touches de couleurs le logo en rouge et la LED pour les DPI. Car vous n’aurez pas droit non plus à un éclairage RGB ! Je vous l’ai dit, sur cette souris, on va droit au but sans fioriture aucune !
Si le revêtement soft-touch sur le dessus est plutôt agréable, le plastique sur les tranches l’est moins car lorsque les doigts transpirent, ça devient légèrement glissant, mais rien de catastrophique.
Mais
si ce revêtement soft-touch est agréable, après seulement 15 jours d’utilisation, on peut déjà voir des traces d’usure laissées sur la souris par les doigts et la paume de la main, comme vous pouvez le voir sur mes photos. J’ai donc quelques doutes sur sa durabilité dans le temps.
La molette reprend elle aussi ce revêtement soft-touch avec des picots pour une meilleure préhension. Derrière elle, deux boutons servent à monter et descendre les DPI.
En mettant le mulot sur le dos, vous trouverez une petite trappe dans laquelle prennent places 4 poids de 5 grammes chacun, afin d’en modifier le poids en fonction de vos préférences. Elle pèse donc 100 grammes à vide ou 120 avec tous les poids. Voilà pour le tour du propriétaire.
Voir aussi notre test de la souris Logitech G502 Proteus
Ergonomie
Avec des dimensions de 13 x 7 x 3.9 cm, si elle n’est pas immense, elle offre tout de même un bon confort et une bonne préhension permettant tous les types de prise en main, palm ou claw grip comme fingertip. J’avoue que, même avec mes grandes mains, c’est une souris avec laquelle j’ai été à l’aise d’autant que sa forme bien rebondie au centre permet une bonne prise en main notamment pour le claw grip que j’affectionne. On dispose d’un câble de 1,8m de long, ce qui est parfait pour n’importe quel setup ; ce câble est tressé et semble vraiment costaud tout en restant souple. Les deux boutons principaux, équipés de switchs Omron, sont très réactifs et plutôt silencieux, ce qui est assez agréable notamment en usage bureautique sans le casque sur les oreilles.
Entre ces deux boutons, on retrouve la molette qui possède un crantage bien marqué juste ce qu’il faut pour ne pas se faire de (mauvaises) surprises en jeu et son revêtement participe à son confort d’utilisation. Si elle est cliquable, elle n’offre pas pour autant de défilement horizontal. Derrière elle se trouvent deux boutons, les boutons de changement de DPI : le plus proche de la molette pour descendre le taux et le plus éloigné pour le monter. Derrière ces deux boutons se trouve une LED qui vous indiquera à quel taux de DPI vous vous trouvez. Plutôt pratique pour le coup !
Les boutons sur la tranche, bien que pas énormes, sont placés à une bonne distance du pouce, ce qui n’implique donc pas de faire une gymnastique improbable pour les activer. Et même s’ils sont plutôt petits par rapport à d’autres modèles de souris ambidextres, ils sont suffisamment écartés pour qu’on ne se trompe pas entre les deux. Ils offrent aussi un clic agréable et bien réactif sans avoir besoin d’appuyer dessus comme une brute !
Sous la souris, deux gros patins en téflon, un à l’avant et un à l’arrière, assureront une bonne glisse. Pas grand-chose à dire de ce côté-là et que la souris soit chargée avec ses poids ou à vide, la glisse reste toujours agréable.
À propos des petits poids, il est dommage, si vous ne les utilisez pas tous, que Klim n’ait pas fourni un petit sac pour le rangement, un coup à les paumer vu leur taille !
Fonctionnalités et logiciel
Une fois n’est pas coutume, mais ce paragraphe va être plutôt court puisqu’aucun logiciel n’est fourni !!! Ici, on est sur du pur Plug & Play ! Vous branchez la souris, pas de pilote à installer et ça fonctionne. Ok. Mais alors pour une souris soi-disant ultra personnalisable, « comment que ça se passe-t-il ?… Ben ça se passe pas » ! En effet, les boutons sont seulement configurables en jeu, il faudra donc les paramétrer pour chaque jeu et, si vous changez de PC, vous êtes bon pour tout reparamétrer puisqu’il n’y a ni sauvegarde des profils sur un logiciel, ni sauvegarde interne à la souris ! Et pour les macros, ben, on s’assoit dessus puisqu’on ne peut pas en configurer ! Plutôt étrange pour une souris qui a été conçue par des joueurs professionnels !
Vous aurez donc compris que, pour les DPI, c’est la même punition et que vous êtes condamné à utiliser les 7 fréquences préprogrammées et à faire avec et puis c’est tout ! Soit ici, 400, 800, 1200, 1600, 2000, 3200 et 5000 DPI. En revanche, on voit bien qu’elle a été conçue par des gamers car ici, pas de DPI délirants à 12 ou 16 000 vu que la majorité des joueurs reste largement en-dessous des 5000, voir des 3200 DPI !
Mais, si l’on n’a pas de logiciel, comment change-t-on le taux de rafraichissement du capteur puisqu’on nous dit qu’on peut choisir entre 125,250, 500 et 1000 Hz (même si on est bien d’accord que l’on restera toujours sur du 1000 Hz 99% du temps) ??? Je retourne à la boite en me disant que, dans le petit livret d’instructions rapides, je trouverai mon bonheur, mais malheureusement non ! On y trouve seulement à quoi correspondent les raccourcis des touches sur les tranches de la souris et rien d’autre !
Je me tourne alors vers le livret de 30 pages sur l’histoire de la conception, mais là aussi c’est le vide sidéral ! Je commence donc à fouiller sur le site du fabricant, mais encore une fois, c’est chou blanc… Bon, ben puisque sur leur page d’accueil il y a une adresse en cas de besoin d’aide, allons-y gaiement pour un petit mail. Et là, j’avoue avoir été bluffé car, en moins de 30 minutes, j’avais ma réponse ! « Pour changer le polling rate, il vous suffit d’appuyer simultanément sur le bouton de la molette plus le bouton latéral gauche le plus avancé »… Effectivement ça ne s’invente pas, il suffisait de la savoir… Et le mettre dans le petit guide d’utilisation rapide aurait été plus intéressant que de se taper des livrets de 30 pages sur l’histoire de la création de la souris Veni dans 5 langues différentes (dont 3 que je ne parle absolument pas !).
N’hésitez pas à consulter notre test de la souris Razer Mamba Tournament Edition
Performances
La Kim Veni se rattrape dans cette section notamment grâce à des switchs Omron donnés pour 50 millions de clic (ça permet de voir venir), et surtout grâce au fameux capteur PMW 3310 dont les performances ne sont plus à démontrer ; je n’ai donc pas eu à m’en plaindre en jeu.
Et je dois reconnaître qu’elle est aussi réactive en jeu qu’elle est confortable. Pas besoin de temps d’adaptation pour se faire à son ergonomie ou à ses boutons ; on l’a tout de suite bien en main et elle offre une glisse parfaite. Personnellement, je préfère les souris un peu lourdes ; j’ai donc laissé tous les poids à l’intérieur mais l’avantage de la modulation de poids fait qu’elle pourra s’adapter à tous les types de gamers.
De même, les boutons latéraux sont vraiment bien positionnés car ils ne demandent, eux non plus, quasiment aucun temps d’adaptation et j’avoue que le coup des deux boutons pour le changement de DPI, c’est super pratique, d’autant que, comme je ne switchais qu’entre deux fréquences, c’est aussi très pratique d’avoir la petite LED juste derrière pour savoir tout de suite sur quelle fréquence on est en cas de doute. Mais je trouve vraiment dommage qu’on n’ait pas de logiciel pour configurer certains boutons ni pour faire de macros. Donc, monsieur Klim, quand vous dites « ultra-personnalisable », n’y aurait-il pas un tout petit peu de mensonge quand même ? 😉
Conclusion
La Klim Veni est une bonne souris pour gamer … débutant, n’ayant pas l’habitude des macros et des boutons paramétrables. Ce qui est vraiment surprenant pour une souris conçue avec l’aide de gamers pros ! Mais il faut lui reconnaître qu’elle va à l’essentiel, avec, certainement, le capteur le plus performant du moment, ainsi que des switchs Omron dont la qualité n’est plus à démontrer et une ergonomie ambidextre très bien pensée. En bref, elle fait quand même le taf et elle le fait bien et pour pas cher. Notamment quand elle est en promo, comme en ce moment sur Amazon, à moins de 50 €.
Si vous cherchez un autre modèle correspondant plus à vos attentes, n’hésitez pas à consulter notre guide d’achat de souris pour gamer.
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