Rebel Galaxy Outlaw est un nouveau jeu de simulation et d’aventure/exploration en vue à la première et troisième personne, développé par Double Damage Games, dont l’histoire est assez intéressante. Le studio fut fondé en 2014, étant le fruit de la collaboration de d’Erich Schaefer et de Travis Baldree. Ils ont notamment travaillé chez Blizzard (faisant partie des développeurs de Diablo) et chez Flagship.
Sommaire
Dans l’espace
Rebel Galaxy Outlaw est le préquel de Rebel Galaxy, sorti en 2015. L’histoire du premier titre est celle du d’un vaisseau spatial immense (c’est-à-dire nous), qui écume l’espace à la recherche de moyens de subsister. Cela peut se faire par le biais d’activités légales (minage, commerce ou en tant que chasseur de prime) ou bien à travers des activités illégales (piraterie, détournement et tout ce qui va avec). L’argent gagné sert à améliorer l’armement et avoir des canons, des lasers, des engins plus performants, plus gros, plus fort et plus rapide si on veut résumer. L’intégralité du jeu se passe dans l’espace et on est en combat la plupart du temps. Les combats sont grisants, surtout quand on tombe sur deux factions ennemies en train de se livrer à une bataille générale. Pour éviter de se faire rétamer, il n’est pas nécessaire de se concentrer sur la tactique ou la stratégie, il suffit d’avoir les armes les plus puissantes, les réacteurs les plus performants et les boucliers les plus efficaces. On pardonne facilement à Rebel Galaxy son manque de profondeur tactique car les combats qu’il propose sont tout simplement grisants et franchement jouissif. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Rebel Galaxy Outlaw figure parmi les jeux qu’on attendait le plus, pour voir ce qu’une suite pouvait nous proposer.
L’aventure de Rebel Galaxy Outlaw commence dans le système solaire Texas (le studio de développement étant évidemment américain), nous interprétons Juno Markev (présente dans le premier titre mais bien plus âgée, étant donné que ce titre est un préquel au premier Rebel Galaxy), qui vient de tout perdre du jour au lendemain. Âgée de 43 ans au moment de ces événements, cette dernière vient de perdre son mari, tué lors d’une livraison tout ce qu’il y a de plus banal, tué pour une raison qu’on ignore (peut-être en rapport avec la livraison) par quelqu’un qu’on ne connait pas (pour l’instant). Comme si cela n’était pas suffisant, Juno vient également de perdre son vaisseau, alors qu’elle était à la recherche du meurtrier de son mari. La voilà désormais bloquée dans un coin perdu sur Lubbock, une planète perdue dans l’espace, sans moyen de sortir de ce trou à rats. Heureusement qu’un deuxième personnage ayant lui aussi été présent lors du premier titre est là à la rescousse. Orzu et Juno sont amis et le resteront jusqu’au titre Rebel Galaxy (il est toujours un peu compliqué de parler d’un jeu et son préquel car le passé est le futur et vice et versa). Revenons à nos moutons, après une petite discussion où Juno explique ce qui s’est passé, Orzu nous fait le cadeau d’un vaisseau. Petite précision, il ne s’agit pas vraiment d’un cadeau puisqu’on devra lui livrer un paquet important, et il ne s’agit pas vraiment d’un vaisseau mais plus d’un tas de morceaux de ferraille entassés les uns sur les autres ayant acquis (magiquement) la capacité de voler, une autre manière de dire que le Pathfinder (nom de vaisseau) est une véritable boite de conserve.
Vers l’infini et au-delà
Rebel Galaxy Outlaw est un jeu en monde ouvert, constitué de 39 systèmes solaires et plus de 70 stations spatiales. Il est possible de faire absolument ce qu’on veut, des missions au hasard pour ce faire du fric (impératif car il faudra rembourser nos dettes et acheter du bon équipement voire un vaisseau entier pour arrêter le tueur), aller faire du minage, du commerce, de la piraterie, aider les autorités à lutter contre les pirates justement et bien plus encore. Il existe évidemment une mission principale, ou plutôt un fil conducteur principal de l’aventure, qu’on est libre de suivre ou pas. Au fur et à mesure des rencontres qu’on fera au fil du temps, de nouvelles missions se débloqueront, octroyés par des personnages nouvellement rencontrés. Le jeu offre quatre niveaux de difficultés qui ne correspondent à pas ce qu’on pourrait s’attendre. Le premier mode est le mode Casual, ce mode permet d’avoir une assistance aussi bien aux tirs qu’à la navigation ainsi qu’un ensemble d’équipement pour un début de partie accessible et plus tranquille. Le mode standard est ce qu’on pourrait appeler le mode normal, dans ce mode on a accès à l’assistance de vol et celle aux tirs mais avec ce que le jeu a prévu comme ressources pour le début. Le troisième mode est le mode Sim, ce mode donne accès au l’assistance de vol mais pas à celle du tir, en plus de ça, la seule vue accessible est celle à la première personne (les deux premiers niveaux donnant accès à la vue à la troisième personne). Le dernier niveau de difficulté est celui qui porte le mieux son nom, Old school, où il n’y a aucune assistance d’aucune manière et uniquement en vue à la première personne (à l’intérieur du cockpit).
Un large panel d’armes, armures et équipement (pour le vaisseau bien sûr) est disponible, ainsi que la possibilité de personnaliser notre machine volante. Outre ce qui a été évoqué comme activité, on peut aussi participer à des mini-jeux (comme jouer au billard ou encore StarVenger). Il est possible de parier de l’argent sur des jeux de dés mais aussi de l’équipement dans les bars des différents systèmes solaire. Pour rendre les nombreuses heures passées dans le vide spatial moins solitaires, le studio a intégré plus de 400 morceaux de musique pour un total qui dépasse les 21 heures, ce qui sera plus que bienvenu. La bande annonce nous a laissé transparaître la touche d’humour qui allait tinter Rebel Galaxy Outlaw et qui donnera surement un grain bien particulier à ce titre que les vétérans du premier et les nouveaux curieux attendent avec impatience.
Rebel Galaxy Outlaw sortira le 13 août sur PC, PlayStation 4 et Nintendo Switch. Pour la version PC, le jeu sera une exclusivité Epic Games.
