Mis à jour le 4 mai 2020.
Depuis le 16 mars dernier, la France est entrée en période de confinement pour éradiquer la propagation du Coronavirus. Une situation qui aurait renforcé la tendance déjà accrue aux jeux-vidéos. Le site France 3 Bourgogne-Franche-Comté a voulu recueillir les avis des spécialistes sur le sujet.
Sommaire
« Maîtres des actions »
Pour Milan Hung, les jeux-vidéos sont même loin d’être confinés au seul domaine du divertissement. Il y voit effectivement un, si ce n’est LE meilleur moyen de « développer une forme de bien-être psychologique ».Toujours lors de cette interview accordée à France 3 Bourgogne-Franche-Comté, Milan Hung s’est aussi attardé sur le rôle de créateur de lien social des jeux-vidéos.
De nombreux gamers adeptes du mode Multijoueur affirment d’ailleurs « passer d’agréables moments » avec leurs amis. Les mêmes commentaires se retrouvent surtout sur les pages officielles du « Marathonfinement » sur les réseaux sociaux. Créé par le joueur invétéré ZeratoR, ce défi d’un genre nouveau consiste à progresser à travers des missions issues de plusieurs titres.
Gare aux excès…
Milan Hung reconnaît néanmoins qu’en matière de jeux-vidéos, se fixer des limites ne va aucunement de soi. Allusion faite à des gamers qui en viennent à « perdre le contrôle sur d’autres aspects de leurs vies » : Plus de temps pour le travail, pour faire ses devoirs, ou même pour aller manger.
Emmanuel Benoît explique quant à lui le phénomène par une « perte de repères », due à l’intrusion massive des jeux-vidéos dans l’espace de vie d’une personne. Le numéro 1 de la SEDAP (Société d’Entraide et d’Action Psychologique) fait certainement référence aux résultats d’une étude récente sur la pratique. Celle-ci révèle par exemple que les Français passent en moyenne six heures par jour à jouer, en cette période de confinement.