Ce n’est un secret pour personne, le refroidissement est essentiel dans une configuration gamer. Pour préserver une température optimale pour nos CPUs et nos GPUs, il existe plusieurs solutions. Aujourd’hui, nous braquons les projecteurs sur le métal liquide, qui est malheureusement encore méconnu.
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Ce qu’il faut savoir sur le métal liquide
Avec le pad thermique, le métal liquide fait partie des alternatives à la conventionnelle pâte thermique. Il s’agit d’une pâte qui résulte du mélange de plusieurs métaux que sont le Gallium, l’étain et l’Indium.
Sa particularité ? Une conductivité thermique exceptionnelle. Le métal liquide est environ six ou sept fois plus performant que la pâte thermique (environ 70 W/mK contre 10 W/mK en moyenne).
Les sceptiques n’auront rien à dire, car dans les faits, le métal liquide démontre toute son efficacité. La température d’un processeur peut baisser de 5 bons degrés en charge et jusqu’à 10 degrés au repos, excusez du peu.
Il faut cependant comprendre deux choses :
- Le métal liquide est fortement déconseillé pour les ventirads en aluminium. Pour profiter des performances du métal liquide, il faudra donc choisir un ventirad en cuivre nickelé.
- Ce système de refroidissement nécessite la plus grande délicatesse en raison de sa haute conductivité électrique. Il est donc plus raisonnable de laisser son application à un utilisateur averti.
Conductonaut, le métal liquide signé Thermal Grizzly
La marque Thermal Grizzly n’est plus à présenter dans le domaine des solutions de refroidissement. Ce n’est donc pas un hasard si elle fait partie des premières marques à proposer du métal liquide en parallèle à ses pâtes thermiques et ses pads thermiques.
Thermal Grizzly a nommé son métal liquide « Conductonaut ». Ce produit promet des performances extraordinaires, entre 10 et 140 degrés. Sa proportion d’indium très élevée lui confère une haute conductivité thermique, soit 73 W/mK.
Cependant, pour 1 gramme de Conductonaut, il faudra débourser environ 15 euros. Oui, les performances ont un prix !
ASUS et Sony ont dit oui au métal liquide
Il semblerait que le vent soit en train de souffler en faveur du métal liquide. Si le Thermal Grizzly Conductonaut peine encore à séduire, les grands fabricants comme Sony ou ASUS ont sauté le pas vers le métal liquide.
On sait par exemple que sur la puce de la fameuse PlayStation 5, il y a du métal liquide au lieu de la pâte thermique dont on a l’habitude.
Il en est de même pour ASUS, qui a décidé d’utiliser le métal liquide pour refroidir les processeurs de la cuvée 2020 du ROG Strix, sans oublier la gamme ROG Zephyrus.