Mis à jour le 24 février 2021.
On ne présente plus la marque Turtle Beach, l’un des leaders dans le monde du casque gaming, connu également pour sa grande participation à l’eSport, notamment au travers du jeu FIFA.
Aujourd’hui, j’ai l’opportunité de pouvoir tester l’un de leurs produits phares du moment : le casque filaire multiplateforme Elite Atlas. La série Atlas se compose de l’entrée de gamme avec l’Atlas One, du milieu de gamme avec l’Atlas Three et du haut de gamme avec l’Elite Atlas Aero, casque gaming sans fil. Le Turtle Beach se positionne en milieu/haut de gamme.
Sommaire
Unboxing et design
Me voici donc devant une boîte aux couleurs bien gaming, principalement en noir et rouge. La boîte, qui contient un coffret, nous indique, sur la face avant, que ce casque a été développé en collaboration avec des teams de eSport et des joueurs pros.
Sur l’arrière, on retrouve toutes les caractéristiques principales du casque, notamment sa complète compatibilité multiplateformes.
Le coffret est tout de noir vêtu avec, sur le dessus, le logo argenté et, sur le côté, la mention Elite, elle aussi argentée.
En l’ouvrant, on découvre le casque, bien protégé dans sa mousse et, sous la mousse, la boîte contenant les deux câbles qui servent à brancher le casque soit en 3,5 mm soit avec le séparateur pour PC ; ici, pas de connexion en USB. On trouve également le micro, détaché du casque et, dans une pochette type CD, le manuel d’utilisation et un petit sticker avec le logo Turtle Beach.
Au sortir de la boîte, la première impression est vraiment bonne, car ce casque, un peu lourd, respire la qualité de fabrication et de finition. Impression qui se confirme en y regardant de plus près, même si le casque fait plutôt dans la sobriété au niveau de ses lignes. Pas forcément un mal lorsqu’on voudra l’utiliser en nomade !
Le rembourrage plus que généreux des grandes oreillettes augure de bonnes choses quant au confort. Il est composé de mousse à mémoire de forme recouverte de similicuir et, d’après le constructeur, les porteurs de lunettes n’ont pas été oubliés. De même, Turtle Beach nous apprend que les coussinets disposent de la technologie Aerofit, à savoir qu’ils sont dotés de microcapsules de gel rafraîchissant pour ne pas souffrir de la chaleur, même après de longues heures d’utilisation.
A voir : La review du Logitech Pro X
On note que les oreillettes peuvent tourner à 90° pour venir se positionner à plat lorsque le casque est autour du cou. De plus, elles sont légèrement mobiles sur l’axe horizontal, via un système de soufflet, ce qui leur permettra de venir se positionner parfaitement autour du crâne en englobant pleinement les oreilles.
Sur les coques d’oreillettes, des caches en plastique brillant retiendront à merveille toutes les traces de doigts ! Ces caches sont facilement amovibles puisqu’aimantés. Je n’en comprenais pas bien l’utilité jusqu’à ce que j’aille lorgner sur le site du constructeur qui explique que l’on peut les changer pour personnaliser le casque ! Oui, il fallait bien trouver quelque chose de fun pour ce modèle dépourvu d’éclairage RGB (plutôt étonnant actuellement pour les produits dédiés au gaming, mais c’est un choix !).
Comme les caches, les coussinets d’oreillettes sont juste maintenus par des aimants (très puissants !) et donc faciles à enlever, notamment pour que les porteurs de lunettes puissent faire les réglages nécessaires au passage des branches !
Petit détail que j’apprécie, les haut-parleurs ne sont pas cachés derrière une grille, ce qui permet de bien les voir.
En continuant le tour du propriétaire, on note un arceau métallique ajouré sur lequel est apposé le nom du fabricant. En dessous de cet arceau vient prendre place un bandeau suspendu pour s’ajuster automatiquement à votre crâne.
Mais l’Elite Atlas dispose également de 2 crans de réglages supplémentaires au niveau des oreillettes, sûrement pour lui permettre de s’adapter aux plus grandes têtes.
C’est un beau casque qui, malgré ses différents plastiques mats et brillants, s’avère haut de gamme, grâce notamment à l’usage de matériaux de qualité et à une finition elle aussi de qualité.
Bien que ce soit un casque destiné aux gamers, pas de jeu de lumière sur les oreillettes ; même le logo n’est pas rétroéclairé. Les amoureux du RVB devront passer leur chemin et lorgner sur un autre casque.
Le casque est fourni avec un câble mini-jack 3,5 mm de 1,1 m, qui vous permettra de le brancher à n’importe quel support : console, smartphone, tablette, etc. Sur ce câble se trouve une petite télécommande pour le contrôle du volume et l’activation/désactivation du micro. Et comme il n’y a pas d’éclairage RGB, pas de nécessité d’avoir une connexion via l’USB (absente ici).
Ce câble peut être couplé à un autre, avec séparateur, pour le PC qui mesure pas moins de 2,07 m. Donc pour la connexion sur PC vous aurez une longueur totale de près de 3,2 m ! De quoi regarder un film sur votre PC en étant vautré dans votre fauteuil, sans aucun souci !
Confort et ergonomie
Avec ses mousses très épaisses au niveau des oreilles, on se dit que ce casque ne peut être que confortable. Mais lorsqu’on le met sur la tête, on remarque tout de suite que le poids n’est pas très bien réparti. En fait l’arceau suspendu en tissu semble ne pas faire vraiment son travail puisque, dès qu’on le met, il vient directement en butée sur l’arceau métallique, si bien que tout le poids du casque repose sur les oreillettes.
Je vois la différence avec mon Artcis 5 qui utilise à peu près le même système : il parait moins lourd du fait que l’arceau suspendu joue bien son rôle.
Pour autant, une fois l’Elite Atlas sur la tête, on ne sent pas de réel inconfort, juste cette sensation de poids un peu marquée au niveau des oreilles mais qui, au final, n’est pas si dérangeante.
J’avais peur d’avoir des points de pression au bout de quelques heures de jeu mais finalement le casque a su se faire oublier.
On note d’ailleurs que le confort a été pensé pour les porteurs de lunettes puisque ce casque dispose d’un système ProSpecs, qui permet de réduire la pression des coussinets sur les branches de lunettes ! Plutôt malin et bien vu !
De plus, grâce aux grands écouteurs Nanoclear de 50 mm, les oreillettes englobent parfaitement les oreilles et l’épaisseur des coussinets évitera qu’elles ne viennent toucher les haut-parleurs.
- Transducteur : Nanoclear 50 mm
- Réponse en fréquence : 12 Hz à 20.000 Hz
- Impédance : 32 ohms
- Type de connexion : Filaire 3,5 mm ou séparateur PC
- Type audio : Stéréo
- Micro : unidirectionnel et détachable
Pour l’ergonomie, pas grand-chose à dire, on retrouve une simple télécommande sur le fil jack 3,5 mm qui vous permettra de contrôler le volume et d’activer/désactiver le micro. Il est d’ailleurs dommage qu’aucune LED ne nous indique si le micro est coupé ou non. Seul, un petit marqueur rouge apparait sur la télécommande quand le micro est coupé, mais impossible à voir si vous êtes en train de jouer dans le noir ! Et soyons honnête, si tout ce casque respire la qualité de fabrication à tous les niveaux, la télécommande tout plastique fait, en revanche, vraiment cheap ! Quelque chose de plus valorisant aurait pu être trouvé vu le segment tarifaire du casque Elite Atlas !
Audio et micro
Avec ses gros coussinets, le casque Elite Atlas permet une isolation passive correcte qui vous permettra une bonne immersion en jeu. Globalement, ce casque offre un son très correct et clair ; je trouve juste qu’il manque un peu de puissance et il a fallu que je passe par tous les réglages possibles pour augmenter le seuil maximal du volume. Il faut noter que, malheureusement, aucun logiciel de réglage n’est fourni avec le casque, aussi faudra-t-il passer par les réglages Windows.
Si les mediums et les aigus sont plutôt bien équilibrés, les basses manquent parfois un peu de profondeur à mon goût, surtout en utilisation de streaming vidéo. En utilisation musicale, les basses se font un peu plus présentes et, là aussi, le son est tout à fait correct. Un usage nomade est tout à fait envisageable d’autant qu’avec son look sobre, il est plutôt du style passe-partout.
En jeu, et c’est bien ce qui nous intéresse, il offre une expérience tout à fait honorable. Comme je le disais, les mediums et les aigus sont bien équilibrés, ce qui permet de situer parfaitement la provenance d’un bruit, comme un tir ou l’arrivée d’un ennemi ; les voix sont claires et intelligibles. Mais là aussi, les basses manquent un peu de rondeur et de présence. Si bien que les bruits de type explosion auront un son parfois un peu trop métallique. Mais rien de rédhibitoire pour un casque de milieu de gamme.
Le son reste assez identique quelle que soit la plateforme sur lequel vous l’utiliserez.
A lire également : Le Test du Corsair HS50
Notez que si, par défaut, ce casque est uniquement de type stéréo, il est possible de profiter d’une spatialisation virtuelle grâce à la technologie Windows Sonic. Mais très sincèrement, le rendu sera bien meilleur en stéréo.
Le micro, quant à lui, est détachable, ce qui est pratique lors d’un usage nomade et il est de type col de cygne, ce qui permettra de le placer facilement devant la bouche.
On remarque qu’il est équipé d’une bonnette intégrée dans le micro qui permettra de bien limiter les plosives et les sifflantes.
Disposant de la technologie « True Speak », votre voix sera parfaitement claire et audible par vos coéquipiers et permettra de filtrer les bruits parasites environnants. De plus il dispose d’un retour de voix, ce qui vous évitera de crier comme un dingue sans vous en rendre compte !
Je regrette juste qu’il ne soit pas équipé d’une LED pour nous dire s’il est actif ou non !
Conclusion
Si son prix était un peu élevé à sa sortie, environ 100 euros, il est aujourd’hui proposé à moins de 70 euros sur casques pour gamers afin de trouver celui qui vous conviendra.
