Mis à jour le 8 octobre 2019.
La marque G-Lab est connue pour ses périphériques pour gamers et, dans cette catégorie, peu de fabricants ont tenté le clavier mécanique rétroéclairé à moins de 50 € : G-Lab en fait partie.
Pour avoir eu ce clavier entre les mains, mon expérience a été peu convaincante et je vais vous expliquer pourquoi.
- Technologie de touche : mécanique (Switchs bleus)
- Rétroéclairage : oui
- Raccourcis multimédia : oui
- Raccourcis macro : non
- N-Key Rolloveret anti-ghosting
- Poids : 1,06 kg
Sommaire
Packaging et bundle
Niveau packaging, le G-Lab Keyz Carbon 2 est plutôt sympa : on a toujours ce côté « petit chimiste » propre à la marque avec, derrière une grande photo du clavier, des constructions de molécules, le tout sur fond gris. Sur la face avant, on trouve ses principales caractéristiques et on nous signale qu’il est équipé de switchs bleus.
À l’arrière, ses caractéristiques sont précisées avec notamment 2 photos permettant de bien mettre en avant ses switchs bleus, donnés pour 50 millions de frappes, ainsi que les raccourcis multimédia ou le fait qu’on puisse bloquer la touche Windows pour éviter les retours intempestifs.
À l’intérieur de la boite, on trouve le clavier emballé dans un plastique de protection, une pince en plastique pour enlever les capots de touches, et un petit guide rapide d’utilisateur qui se limite à une feuille recto verso ! Ce « guide » reprend les combinaisons de touches pour les raccourcis multimédia, ou comment bloquer la touche Windows, ou encore comment modifier l’éclairage du clavier. Évidemment, à ce prix-là, pas de repose-poignet.
Design et ergonomie
En fait, le Carbon2 est tout simplement la copie conforme de son petit frère, le Carbon auquel on a juste ajouté un rétroéclairage. Et là je vais tout de suite m’attarder sur ce point : il ne s’agit pas du tout d’un rétroéclairage RGB à 16,8 millions de couleurs mais d’un simple rétroéclairage multicolore par Leds dit « arc-en ciel ». En fait, les couleurs sont prédéfinies sur chaque rangée : bleu pour la ligne de touches fonction, rouge pour la ligne numérique/caractères spéciaux, et ainsi de suite… orange, vert, orange à nouveau et violet pour la dernière ligne.
Voir aussi notre test du clavier Logitech G105
Et, par un jeu de combinaison de touches, vous aurez le choix entre 6 modes d’éclairage et 3 niveaux d’intensité, sachant que, même en mode « maximum », l’intensité n’est pas suffisante pour éclairer entièrement les touches comportant plusieurs symboles ! Ce qui rend l’éclairage des touches à plusieurs symboles tristement moche !
Mais revenons au clavier proprement dit : il s’agit d’un clavier de type Frameless dont les interrupteurs sont fixés à une plaque métallique, elle-même fixée à une coque plastique ; d’ailleurs le poids du clavier (1,5 kg) ne laisse aucun doute là-dessus. En le prenant en main, on constate tout de suite que le châssis est métallique puisqu’il n’est pas recouvert de plastique mais seulement d’une peinture noir mat légèrement granuleuse. Si le Keyz Carbon2 adopte ce design, c’est afin de conserver un format compact puisqu’il ne mesure que 44,2 x 13,2 x 4,9 cm.
Je n’aime pas la sérigraphie utilisée sur les touches, que je trouve vraiment grossière et peu flatteuse, mais ça, c’est un jugement tout personnel ! Une petite inscription discrète « G-Lab » vient prendre place au-dessus des flèches directionnelles. Sous le clavier, 2 pieds dépliables sont équipés de patins en plastique, ce qui rend le clavier très stable et l’empêche de glisser. Il dispose d’un câble tressé bien épais et qui semble donc costaud, d’une longueur d’1 m 80, ce qui est tout à fait correct.
Fonctionnalités
On est en dessous des 50 € et cela se ressent au niveau des fonctionnalités puisqu’elles sont réduites au strict minimum syndical. Pas de port USB ou de sortie audio/micro intégrée. De même, vous n’aurez pas de touches dédiées aux macros (de toute façon, aucun logiciel n’est fourni avec).
Ses seules fonctionnalités se résument donc aux touches multimédias habituelles, comme le contrôle du volume sonore, l’ouverture d’un client email ou encore la calculatrice.
Il offrira juste le verrouillage de la touche Windows pour éviter les retours malencontreux en pleine partie. Voilà pour les fonctionnalités !
Consultez notre test du clavier Klim Lightning à touches semi-mécaniques
Utilisation et frappe
Le clavier Keyz Carbon2 est donc équipé de switchs bleus, fabriqués par Jiate, dont j’avoue n’avoir jamais entendu parler jusque-là ! Du coup, j’ai du me rendre sur le site du constructeur pour connaitre la force d’activation, 50g, et la distance d’activation qui est de 2 mm. Tout ce que je peux dire, c’est que l’on a bien le toucher d’un clavier mécanique avec ses avantages et ses inconvénients, notamment celui du bruit, bien évidemment ! Et, par rapport à d’autres claviers équipés de switchs bleus, je le trouve vraiment très bruyant et faire de la bureautique dans ces conditions devient vite pénible ! Quant aux personnes autour… Cela est dû au fait que, non seulement il y a le fameux clic qui se fait entendre à mi-course, mais aussi que les touches ont tendance à résonner sur le châssis métallique, ce qui en rajoute d’autant à la nuisance sonore !
De plus, ces touches sont parfois un peu capricieuses en mode traitement de texte et il arrive vite qu’il manque 2 ou 3 lettres dans un mot. Donc, à cause de tous ces défauts, ce clavier n’est clairement pas fait pour du traitement de texte.
Pour ce qui est de l’usage en jeu, il révèle sa vraie nature car, honnêtement, j’ai été incapable de faire la différence avec des Cherry MX Blue. En effet, les touches
sont bien réactives et l’on retrouve parfaitement le comportement d’un clavier à touches mécaniques. D’ailleurs, le constructeur nous certifie une vitesse de retour de 0,1 milliseconde et, effectivement, le rebond est quasiment parfait. Bien évidemment, dans certains jeux, le manque de macros se fait cruellement sentir mais à ce prix-là, on se doute bien qu’il faudra faire l’impasse sur certaines fonctionnalités.
Conclusion
[amazon box=”B07CB97Z55″]Ce clavier G-Lab Keyz Carbon2 ne m’a que moyennement convaincu. Il montre clairement des limites en matière de frappe bureautique et surtout, il propose un éclairage qui fait vraiment cheap ! De plus il s’agit d’un clavier vraiment très (trop) bruyant, même si ses touches offrent une réelle frappe mécanique en jeu. Pour la même gamme de prix, je ne saurais trop vous conseiller de vous orienter vers un clavier de type Klim Domination ou même un Klim Lightning, si les touches semi-mécaniques vous conviennent.
Et si vous cherchez un autre clavier, je vous invite à consulter notre guide d’achat de clavier pour gamer.